Dimanche 27 Mai 2007:

les amandiers, oui, ces êtres dont on devrait se méfier et qu'on attire ou repousse au gré du temps et de la vie qui passe. Tous semblables et si différents:

Les saules pleureurs qui souffrent de "l'absente" et qui acceptent la chaleur éphémère d'une passante pour à nouveau se jetter à "écorce" perdue dans leurs souvenirs douloureux, et noyer leur chagrin dans les eaux troubles d'un alcool peu enclin à faire retrouver la douceur de la vie, la vraie, celle qu'on peut aimer...

Les noisetiers, petits et frêles, idiots il faut bien l'admettre mais tellement mignons par leur naïveté... grands yeux étonnés devant la découverte de cet autre féminin qui en sait plus, qui apprends ou désapprends, révèle ce qu'on a jamais voulu leur expliquer,... mais malheureusement, petits noisetiers... sortent toujours perdants, et jamais forts de ces histoires... doit-on les plaindre?... je pense que oui...

Les lauriers, virulent poison, mauvais jusqu'à la moelle, égoïstes, égocentriques, imposant et pourtant si pathétique de médiocrité... un dictionnaire en guise de cerveau et une langue acerbe, de véritables aimants à défaut d'aimer, ils détruisent, utilisent, et jouissent de ce qu'ils provoquent... à fuir comme la peste si vous voulez mon avis...

Les pommiers du japon et leur rossignol, mystérieux de surréalisme, intelligents et tellement beaux, sécurisants, fragiles de culpabilité chrétienne, et poétiquement parfaits... seulement, le fruit empoisonné n'est jamais loin et un pommier ne lache jamais son oiseau car il s'en sent toujours redevable...

non, croyez moi, il vaut mieux chercher un beau chêne, un qui connaît l'amour, le vrai, et qui est capable de redonner toute sa superbe à une femme,... la rendre à ce qu'elle est, à son corps...

heureusement, le loup et le chat se sont retrouvés... pourquoi le loup il aimait plus le chat? parce qu'il n'a jamais voulu voir qu'il s'était trompé en le quittant...



by the cat