cauchemars, tous ces cauchemars, où je vous vois, masques grimaçants de venise, menaçants, vampires et sorciers dont le seul but est de m'ôter le peu de force qu'il me reste pour vivoter... que vous faut-il de plus? vous m'avez volé l'amour, l'espoir, le goût de vivre, le goût de croire,... vous faut-il ma tête sur un pilori? Que suis-je? rien, rien qui mérite autant d'acharnement... oubliez moi, vous le faites si bien, oubliez moi jusqu'au bout, sortez de ma tête, de mon coeur, de mon corps... arrêtez de me grignoter les os, vous avez déjà eu ma chaire. Il me reste que quelques gouttes de sang, pas assez pour alimenter mon coeur en amour, juste de quoi lever la tête et pleurer... ces larmes acides qui ne peuvent plus me réconforter tellement j'en ai usé... ces larmes qui rongent les derniers morceaux de mon âme souillée, meurtrie, humiliée... que me reste-t-il? je n'ai plus de fierté, plus rien... Je suis une coquille vide et pleine à la fois de colère, de souffrance, de douleur et de tristesse. Il n'existe aucun remède à mon mal si ce n'est que le sort de toutes les amantes baffouées...
Pourquoi les hommes s'en sont toujours sortis? parce qu'ils sont dénués de pourquoi? la résignation, voilà leur mot d'ordre... ce n'est pas elle, alors ce sera une autre.
"pourquoi cette oie hurle-t-elle à la mort comme ça?"
"Elle a perdu son compagnon"
"oh, ce n'est que ça, elle s'en remettra, elle trouvera un autre volatile dés demain..."
"Madame, ces animaux sont des couples qui restent fidèles toute leur vie..."
"Dans ce cas, tuez-la, nous la mangeront ce soir"
...
Bien cruel destin mais tellement réel, mais moi, il n'y a personne pour accomplir cet acte salvateur.
Que n'étais-je une oie blanche, jolie et aimée... mourir sous un coup de hache et terminer dans vos assiettes...
by the cat
28 novembre 2008